Urgence Veterinaire

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Respiration Artificielle

Si la poitrine de votre animal ne se hausse pas et ne se baisse pas, si vous ne vous pouvez sentir aucun souffle sortant de sa bouche, s’il y a un traumatisme visible au niveau de la poitrine, ou si les lèvres et la langue sont en train de virer au bleu, votre animal pourrait être en détresse respiratoire ou en arrêt respiratoire.
Effectuez les étapes suivantes
  1. Ouvrez la bouche
  2. Étirer la langue vers l’avant de la bouche.
  3. Vérifiez qu’il n’y ait aucun objet déposé dans la gorge.
  4. Tenter d’enlever  l’objet (s) avec des pinces ou les doigts.
  5. 5. Si vous n’arrivez pas à libérer l’objet, passez à la section étouffement.
  6. Si vous ne voyez aucun objet, placez votre animal sur son côté et positionnez la tête de sorte que vous pouvez imaginer la trachée faire une ligne droite à partir de la gorge aux poumons.
  7. Fermez la bouche de votre animal et scellez la avec vos mains.
  8. Créez un joint étanche autour du nez avec vos lèvres et souffler dans le nez jusqu’à ce que la poitrine se lève (grands animaux auront besoin d’un plus grand volume d’air).
  9. Après chaque respiration artificielle, retirez votre bouche du nez de l’animal afin qu’il puisse “expirer.”
  10.  Répétez toutes les 3 secondes pendant 10 cycles.
  11. Assurez-vous entre les respirations que la tête et la langue soient en bonne position.
  12. Vérifiez régulièrement que votre animal respire. Si votre animal ne respire toujours pas, répétez jusqu’à ce que vous arriviez à la clinique vétérinaire d’urgence.
  13. Vous aurez besoin d’un pilote, une personne doit prendre en charge la respiration artificielle pour votre animal de compagnie, ou un taxi.
Ce texte est un extrait du livre:
Comment Administrer les Premiers Secours d’Urgence à Votre Animal de Compagnie
Un Guide de Référence pour les Propriétaires d’Animaux
Qui va de la Blessure Cutanée au Massage Cardiaque
Auteur: Dr Omaboe

Examens Endoscopique et Perendoscopique de la Trachée et des Bronches Examens perendoscopiques de la trachée et des bronches

Lavage bronchoalvéolaire

Définition et indications
Le lavage bronchoalvéolaire est une technique de prélèvement du liquide bronchoalvéolaire qui sera soumis à une analyse cytologique et/ou bactériologique. Cette technique s’est énormément développée ces dernières années : c’est un examen quasiment systématiquement réalisé lors des trachéobronchoscopies [10]. Le but du lavage bronchoalvéolaire est de récupérer les cellules siégeant dans le territoire pulmonaire profond en se basant sur le principe suivant : les cellules présentes dans la lumière alvéolaire représentent les cellules siégeant dans l’interstitium pulmonaire [3, 7]. Le lavage bronchoalvéolaire est indiqué lors d’affections parenchymateuses pulmonaires diffuses, mais également lors d’affections plus localisées [12]. C’est une technique qui peut se révéler particulièrement utile dans l’établissement d’un diagnostic lors d’affections respiratoires puisque, dans une étude, le lavage bronchoalvéolaire a permis un diagnostic dans 25 % des cas, a été d’un grand secours au diagnostic dans 50 % des cas alors qu’il s’est avéré inutile dans les 25 % restants [13].
Réalisation
Le lavage bronchoalvéolaire est effectué après un premier passage de l’endoscope qui vise à répertorier les lésions. Après cet examen, le bronchoscope est entièrement retiré et est préparé pour le lavage bronchoalvéolaire : le canal opérateur est rincé avec du sérum physiologique stérile et l’extérieur du bronchoscope est essuyé. Le manipulateur se munit de gants (certains auteurs préconisent des gants stériles [10]) et doit veiller lors de l’introduction de l’endoscope à ce que son extrémité ne touche pas les parois de la cavité buccale [2]. Il est conseillé également le port de masque lors de la réalisation de cet examen.
Le territoire pulmonaire à laver est choisi en fonction des lésions radiographiques et des lésions observées lors de l’endoscopie : quand les lésions sont localisées, le territoire atteint est lavé ; quand les lésions sont diffuses, n’importe quel lobe peut être lavé. Cependant, certains auteurs conseillent, dans ce cas, de réaliser un lavage des lobes caudaux [7] ou des lobes moyens [2]. Généralement, il est conseillé de laver plusieurs lobes pulmonaires même lorsque l’affection est strictement localisée. En effet, le lavage de plusieurs lobes apporte plus d’informations cytologiques, ce qui permet d’affiner le diagnostic et d’augmenter la probabilité d’observer des agents infectieux ou des cellules néoplasiques [13]. Le lavage concerne souvent deux ou trois lobes, mais jusqu’à six lobes peuvent être lavés [13]. Le lavage doit être réalisé avant tout autre prélèvement (biopsie ou brossage) de manière à éviter les contaminations [3]. Une fois le site choisi, le bronchoscope est introduit dans le lobe pulmonaire le plus distalement possible, de manière à ce que sa progression soit maximale dans une bronche segmentaire [6]. Vingt-cinq millilitres de sérum salé isotonique tiédi ou à température ambiante sont introduits soit directement dans le canal opérateur, soit dans une sonde stérile passant elle-même dans le canal opérateur. Immédiatement après, le liquide est réaspiré à l’aide de la même seringue progressivement. Cette procédure est répétée dans le même lobe et avec le même volume de soluté. Les autres lobes choisis peuvent, à leur tour, être lavés. L’aspiration ne doit pas être trop brutale au risque de causer un collapsus respiratoire et d’altérer les cellules. Le liquide aspiré a généralement un aspect écumeux, mousseux, qui traduit la présence de surfactant [3]. La réalisation du lavage bronchoalvéolaire dure quelques minutes. Selon les auteurs, quelques variations existent : certains préconisent d’attendre quelques secondes avant de réaspirer le liquide [2], mais ceci peut conduire à une diminution du volume récupéré [14] ; certains conseillent d’utiliser une seringue de 35 ml pour l’aspiration [2, 5] ; un piège à lavage bronchoalvéolaire peut également faire l’affaire [2]. Pour ce qui est de la quantité de volume utilisée, la majorité des auteurs s’accordent à conseiller deux fois 25 ml de NaCl. Les quantités utilisées auparavant étaient supérieures, 140 ml par exemple, mais une étude comparative a montré que des grands volumes (de 500 à 600 ml) ne permettaient pas de récupérer plus de cellules que des petits volumes (50 ml) [12]. Enfin, certains auteurs lavent le lobe pulmonaire avec d’emblée 50 ml. Les rendements annoncés dans la littérature varient de 50 à 90 %. Les facteurs qui peuvent le faire varier sont nombreux : mauvais positionnement du bronchoscope dans la bronche segmentaire, délai trop long entre l’introduction du soluté et son aspiration, degré d’altération des voies respiratoires (le collapsus respiratoire, lors de bronchomalacie par exemple, diminue le rendement) [14]. Une technique pour améliorer le rendement consiste à imprimer de légers mouvements de va-et-vient au bronchoscope pendant l’aspiration [7].Extrait de C. Spilmont, J.-L. Cadoré. Examens endoscopique et perendoscopique de la trachée et des bronches. EMC – Vétérinaire 2007:1-8 [Article 3300].